Edith PIAF – Lettre autographe signée à Yves MONTAND

Edith PIAF, Edith Giovanna Gassion (1915 – 1963), chanteuse française. Superbe témoignage d’un amour passionnel entre l’immense vedette de la chanson française Edith Piaf et le jeune débutant Yves Montand qui assurait les premières parties de Piaf au Moulin Rouge. Cette liaison dura deux ans, de 1944 à 1946, Edith Piaf y mit un terme brutal mais le malheureux Yves Montand eut du mal à s’en remettre : « Elle chantait formidablement bien quand elle était amoureuse et formidablement bien lorsqu’elle était en rupture ».

Description

Lettre autographe signée « Editpupuce » à Yves MONTAND. (début 1946); 1 page 1/2 in-4°.

Magnifique lettre d’amour, témoignage de l’amour passionnel entre la glorieuse Edith Piaf et le jeune et beau débutant Yves Montand qui assurait les premières parties de Piaf au Moulin Rouge. Cette liaison dura deux ans, de 1944 à 1946, Edith Piaf y mit un terme brutal mais le malheureux Yves Montand eut du mal à s’en remettre : « Elle chantait formidablement bien quand elle était amoureuse et formidablement bien lorsqu’elle était en rupture ».
« Mon adoré, Me voilà toute prête pour partir, s’il pouvait se produire quelque chose qui m’empêche de m’en aller, ce que je serai heureuse, j’ai un cafard fou, ta belle petite gueule me reste devant les yeux, une petite gueule obstinément triste, ne sois pas triste mon chéri, ni triste ni inquiet, je t’aime saut, c’est vrai que s’il me fallait vivre sans toi je deviendrai folle, je te chercherai partout, m’amour, mon grand amour. Je vais mettre notre disque avant de partir, cette chanson ou plutôt cette « air qui nous ressemble » [référence à la chanson « Les feuilles mortes »] et je vais m’en aller avec l’image de tes épaules puissantes et ton air que j’aime tant. Voilà, crois en moi comme je crois en toi. Je vais vite revenir ! Ecris moi et dis toi que pas une heure, pas une minute, pas une seconde ne se passe sans que je pense à toi, sans que mon cœur batte pour « tu es même arriver a le déplacer » tout moi est à toi, rien qu’a toi, chaque pensée, chaque respiration, tout, tu m’entends tout ! Je t’aime plus grand que tout à toi Editpupuce »

En 1946 Jacques Prévert écrit le poème « Les feuilles mortes » sur une composition de Joseph Kosma pour le film de Carné et Prévert « Les portes de la nuit ». Le jeune comédien Yves Montand fredonne quelques couplets le temps d’une scène. Il faudra attendre quelques années pour qu’en 1949 Yves Montand l’inscrive à son répertoire.