Lamartine Alphonse de

Alphonse de Lamartine nait à Mâcon le 21 octobre 1790. Il étudie au collège de Belley, mène une enfance oisive, influencé par sa mère et le curé de Bussières. Il écrit des poèmes et des pièces de théâtre. Lamartine est nommé maire de Milly en mai 1818 par son père. Il devient garde du corps de Louis XVIII pendant les cent jours. En 1816, il part en Haute-Savoie et y rencontre, Julie Charles, une jeune-femme mariée atteinte de tuberculose. Ils vivent une passion amoureuse qui se finit tragiquement par la mort de Julie. Cette tragédie lui inspire ses plus beaux poèmes sous le recueil, les Méditations poétiques, qui le rendent célèbre. Par la suite, il épouse Mary-Ann Birch, artiste peintre anglaise, ensemble il parcourt l’Europe suite à sa nomination d’attaché d’ambassade à Naples. Il publie d’autres recueils. En 1829, il est élu à l’académie française. Lamartine se rallie à la monarchie de Juillet, mais est candidat malheureux à la députation. IL entame la rédaction de Jocelyn et voyage en Orient. En 1833, il est élu député à Bergues. Humaniste, il fait partie des fondateurs de la Société française pour l’abolition de l’esclavage en 1834, milite avec Victor Hugo contre la peine de mort, prend la défense du peuple serbe contre l’invasion ottomane. Il rédige l’Histoire des girondins, s’oppose au régime de Louis-Philippe, rédige son programme « républicain et socialiste ». En 1848, suite à la chute de louis-Philippe, il est nommé ministre des affaires étrangères, le 24 février, il proclame la république au balcon de l’Hôtel de Ville de Paris. Le 27 avril, il signe le décret d’abolition de l’esclavage. Il quitte la vie politique sous le second empire, ruiné par trop de générosité et par l’entretien de ses propriétés, il est obligé de quémander de l’argent. Il vend sa propriété à Milly pour payer ses dettes et accepte l’aide d’un régime impérial qu’il réprouve mais qui le loge gracieusement à Paris. Il meurt le 28 février 1869 à Paris.