Brassens Georges

Georges Brassens nait à Sète le 22 octobre 1921 dans une famille recomposée, sa mère ayant eu une demi-sœur d’un premier mariage. C’est un garçon rêveur qui préfère les loisirs, avec sa bande de copains, aux bancs de l’école. Il se laisse séduire par la poésie grâce à son professeur de français. En 1939, il commet des vols avec ses copains ce qui lui vaut une peine d’un an d’emprisonnement avec sursis. Cette mésaventure le décide à quitter Sète, où il a désormais mauvaise réputation, pour tenter sa chance dans la chanson à Paris. Sous l’occupation Georges Brassens vit chez sa tante et débute le piano. Il écrit quelques chansons tout en travaillant aux usines Renault. Le STO l’oblige à travailler en Allemagne aux usines BMW, il y restera jusqu’en 1944. De retour à Paris il se réfugie chez une amie de sa tante, Jeanne Planche, au 9 impasse Florimont. Chez Jeanne il n’y a aucun confort matériel, ils vivent chichement sans gaz, ni électricité, se lavant à l’eau froide et se suffisent du jardin et de sa basse-cour. Il y restera vingt-deux ans. A la sortie de la guerre, il prend le chemin des anarchistes anticléricaux, il lit et écrit dans des journaux anarchistes. Il se lance concrètement dans la chanson en 1947 armé déjà de quelques chansons qui feront son succès comme La chasse aux papillons, Brave Margot, ou Le Gorille. Il commence ses premiers tours de chants dans des cinémas parisiens. Bien qu’il soit mal alaise sur scènes, la chanteuse Patachou est séduite et l’embauche pour un tour de chant dans son cabaret montmartrois en 1952. Il est vite remarqué par le milieu de la chanson et son premier album est enregistré chez Philips la même année. Les tours de chants s’enchainent en France et à l’étranger. En 1953 il chante au Trois Baudets et en 1954 à l’Olympia.  Il cesse les cabarets pour se concentrer sur ses tours de chants à l’étranger entre Bobino et l’Olympia. Il reçoit régulièrement des récompenses tout au long de sa carrière, comme le grand prix international du disque de 1963 par l’Académie Charles-Cros, ou le grand prix de poésie décerné par l’académie française en 1967. Il meurt le 29 octobre 1981 à Saint-Gély-du Fesc, il est enterré au cimetière marin de Sète.