Mermoz Jean

Jean Mermoz nait à Aubenton le 9 décembre 1901. Ses parents se séparent un an après sa naissance. Il est en partie élevé par ses grands-parents dans les Ardennes. Quand la guerre éclate, Jean et ses grands-parents s’enfuit à Auriac. Il ne retrouve sa mère qu’après le conflit. Après son échec au Bac, il s’engage dans l’armée pour y intégrer l’aviation. Après maintes péripéties liées à des avions défectueux, il obtient vaillamment son brevet de pilote le 9 février 1921 et le grade de caporal. En mai 1921 il quitte la caserne pour rejoindre la Syrie. Toujours volontaire pour des missions périlleuses, il tombe plusieurs fois en panne dans le désert lors de combats. Il est nommé sous-lieutenant de réserve, par un décret du ministère de l’air en juillet 1933, une promotion exceptionnelle. Ne trouvant pas d’emploi auprès des compagnies aériennes, Mermoz cumule les petits boulots pour gagner sa vie. Le 28 septembre 1924 il est embauché aux lignes Latécoère. Il commence comme mécanicien et est rapidement promu pilote sur différentes lignes. Sur la ligne Casablanca-Dakar, son moteur casse et il se retrouve otage des Maures qui, après des sévices, le libèrent contre une forte rançon. Il partage ses défis avec Guillaumet, Saint-Exupéry. En 1927, intégré à la compagnie générale aérospatiale, il est envoyé à Rio de Janeiro aux fins d’ouvrir une nouvelle liaison en Amérique du Sud. Pour cela il doit passer la cordière des Andes pour atteindre le Chili. Il tombe deux fois en panne dans la cordière des Andes, il s’en sort grâce à sa bravoure et son sang-froid. Il ouvre la nouvelle ligne des Andes avec Guillaumet le 15 juillet 1929. Il essaye de nouveaux prototypes d’avions, rallie l’Atlantique Nord et une nouvelle fois échappe de peu à la mort.  Entre 1930 et 1936, Mermoz a effectué vingt-trois traversées de l’Atlantique-Sud. Il disparaît au-dessus de l’Atlantique, alors qu’il devait rejoindre le Brésil, à bord de l’hydravion quadrimoteur Latécoère 300, le Croix-du-Sud, le 7 décembre 1936. Un hommage national lui est rendu ainsi que tous les membres de l’équipage de la Croix-du-Sud.