Gleizes Albert

Albert Gleizes nait à Paris le 8 décembre 1881. Il peint à ses débuts à la manière des impressionnistes, mais son attirance pour la peinture de Cézanne le pousse à travailler les volumes et les différents points de vue. Le salon des indépendants de 1911 auquel il participe avec Jean Metzinger, Fernand Léger ou encore Robert Delaunay donne à voir des toiles cubistes qui scandalisent le public et les critiques hormis Guillaume Apollinaire. Il cosigne avec Jean Metzinger un traité sur le cubisme sobrement intitulé « Du Cubisme ». La première guerre mondiale met un coup d’arrêt brutal au mouvement cubiste. Durant le conflit Geizes continue à peindre et parvient à s’exiler à New York où il rejoint Marcel Duchamp et Francis Picabia. Après la guerre, il s’en retourne en France et s’installe avec sa femme à Saint-Rémy-de-Provence, il peint et enseigne. Sa peinture s’oriente vers un cubisme structuré. Il adhère en 1931 au mouvement abstraction-création. A partir de 1935 il évolue vers le sacré en illustrant notamment Les Pensées de Pascal. Il se convertit au catholicisme. Il meurt le 23 juin 1953 à Saint-Rémy-de-Provence.