Jules Barbey d’Aurevilly nait le 2 novembre 1808 à Saint-Sauveur-le-Vicomte. Né dans une famille normande catholique et antirévolutionnaire de quatre enfants, Jules Barlbey d’Aurevilly échoue son entrée à l’école militaire et se donne à la littérature. Il publie en 1823 sa première œuvre, une élégie aux héros des Thermopyles. Il entre en classe de rhétorique à Paris. Il rêve d’une carrière politique, il collabore au Nouvelliste, un journal politique. Il se confectionne une image de dandy, menant une vie mondaine, fréquentant les salons et de débauche. A partir de 1845 il s’ouvre à la dévotion. Le retour au catholicisme lui renouvelle l’inspiration. Il devient rédacteur en chef de La revue du monde catholique. La révolution de 1848 met fin au journal. Ecœuré, il se retire dans la solitude. Il écrit des essais philosophiques et remanie des anciens romans. En 1851 paraissent simultanément « Une vieille maîtresse » et « Les Prophètes du passé ». Il se lie d’amitié avec Charles Baudelaire prenant fait et cause pour son recueil « Les Fleurs du mal ». Il ose critiquer « Les Contemplations » de Victor Hugo et remet le couvert en critiquant contre l’avis général, « Les Misérables ». Il s’en prend à l’Académie Française. « Les Diaboliques » sont publiées en novembre 1874. Les exemplaires sont saisis et l’auteur poursuivi pour outrage aux bonnes mœurs. Il accepte de retirer l’ouvrage et les poursuites sont abandonnées, il ne s’arrête pas pour autant d’écrire. Il se rapproche de la jeune génération. Il s’éteint le 23 avril 1889 à Paris.