Bardot Brigitte

Brigitte Bardot nait à Paris le 28 septembre 1934 dans une famille bourgeoise. Son père est un riche industriel, à la tête des usines Bardot. Sa mère est une ballerine contrariée qui reporte sur sa fille tous ses espoirs déçus. Brigitte entre au conservatoire de danse classique à Paris en 1949. Adolescente, elle fait la une du magazine Elle. Le réalisateur Marc Allégret la repère, elle tourne son premier film, avec pour partenaire Roger Vadim, malgré l’opposition de ses parents. Ils tombent amoureux et obtient de ses parents qu’elle l’épouse à ses dix-huit ans en 1952. Elle enchaine les films et monte sur les planches, en 1953, dans « L’invitation au château » de Jean Anouilh. Invité au Festival de Cannes en 1956, elle brille par son sex-appeal. Elle obtient la consécration la même année avec le film de son mari Vadim « Et dieu…créa la femme » qui chamboule les bonnes mœurs. Le film ne marche pas en France mais triomphe aux Etats-Unis. En Angleterre et en Allemagne. De retour en France en 1957, le film obtient enfin le succès escompté. Dès lors, elle enchaine les films et devient l’actrice la mieux payée de son temps. Elle devient également une égérie, la femme idéale pour les hommes. Pour se protéger de sa trop grande notoriété, elle acquière une maison de pêcheur à Saint-Tropez, la Madrague, où elle se ressource régulièrement. En 1959, elle épouse l’acteur Jacques Charrier qui lui donne la réplique dans « Babette s’en va-t-en guerre ». De leur union nait un enfant, Nicolas. Elle tourne, dans la douleur, avec Henri-Georges Clouzot « La Vérité », qui est récompensé dans de nombreux festivals. Sous pression, elle tente de mettre fin à ses jours. Elle tourne en 1963, « Le Mépris » de Jean-Luc Godard qui reçoit un accueil mitigé. Un tournant dans sa carrière est sa collaboration et sa relation avec le compositeur Serge Gainsbourg qui lui écrit le sulfureux « Je t’aime moi non plus » dont elle demande de stopper la sortie pour ne pas créer de problèmes au sein de son couple avec Gunter Sachs. Le film « Colinot trousse-chemise » en 1973 est son dernier film, elle n’a plus le goût ni l’envie de continuer sa carrière d’actrice. Désormais, elle se consacre à la cause animale. En 1976, elle dénonce la chasse aux phoques. En 1986, elle crée la fondation Brigitte-Bardot pour la protection des animaux. Elle reçoit l’appui de nombreuses personnalités dont le pape Jean-Paul II et le Dalaï-Lama. Ses prises de positions font scandales préservant ainsi son honnêteté intellectuelle.