François-René de Chateaubriand nait à Saint-Malo le 4 septembre 1768. Il est considéré comme l’un des précurseurs du romantisme français et parmi un des plus grands écrivains français. Après une enfance studieuse il intègre l’armée avec un brevet de sous-lieutenant à 17 ans, puis de capitaine deux après. Arrivé à Paris, Chateaubriand débute dans la littérature par la publication de vers pour l’Almanach des Muses. Après avoir assisté aux débuts de la révolution française par la prise de la Bastille, il s’en éloigne en embarquant pour l’Amérique du nord en 1791, durant son voyage il rédige plusieurs pages sur la faune, la politique et l’économie des indiens. De retour en France, il se marie et part avec son frère rejoindre l’armée des émigrés combattre les armées républicaines. Blessé, il s’enfuit à Bruxelles puis à Londres, de là-bas il publie un premier ouvrage passé inaperçu. De retour en France en 1800, il participe au Mercure de France pour en prendre la direction. Il publie René dans un style mélancolique, modèle pour la future génération romantique. Il publie en 1802 le Génie du christianisme. Grâce à l’entremise d’Elisa Bonaparte auprès de Napoléon, il obtient le poste de premier secrétaire d’ambassade à Rome aurpès du cardinal Fesch, mais celui-ci le congédie après plusieurs maladresses. Il entre dans l’opposition suite à l’exécution du duc d’Enghien. Il part en orient, les notes prises forment la matière de L’Itinéraire de Paris à Jérusalem publié en 1811. Il est nommé membre de l’académie française, mais en raison de son opposition à l’empereur, il ne peut y siéger qu’après la Restauration. Il accueille avec faveur le retour des bourbons au pouvoir. En 1821 il est nommé ministre de France à Berlin, ambassadeur à Londres, puis ministre des affaires étrangères en 1824. Il est révoqué, alors il entre dans l’opposition. En 1828 il est nommé ambassadeur à Rome. Il se retire définitivement de la politique après la révolution de Juillet en 1830. Il publie encore quelques ouvrages puis se consacre dans les dernières années de sa vie à ses mémoires qui ne devront paraître, selon ses vœux, que cinquante ans après sa mort, mais pris par des soucis financiers, il en cède les droits. Les Mémoires d’outre-tombe sont publiés dès sa mort après que le contenu fut expurgé de passages jugés licencieux. Paralysé, Chateaubriand meurt à Paris le 4 juillet 1848, il est enterré à Saint-Malo.