Romain Gary, de son vrai nom Roman Kacew, est né le 8 mai 1914 à Vilnius, en Lituanie. Son père l’abandonne avec sa mère. Ils partent s’installer à Nice en 1928, sa mère rêve pour son fils unique d’une carrière de grand diplomate ou d’artiste renommé. Après ses études il s’installe à Paris et écrit des courtes nouvelles pour les journaux sous différents pseudonymes. La guerre éclate, ce qui lui donne l’occasion de se réaliser en rejoignant le général de Gaulle à Londres. Il est pilote pour les Forces aériennes françaises libres. Entre deux bombardements aériens il rédige son premier roman, « Education européenne », pour lequel il obtient le prix des critiques. Après la guerre, avec l’appui d’André Malraux, il embrasse une carrière dans la diplomatie qui l’emmène en Bulgarie, Suisse, Londres, New York puis Los Angeles où il rencontre l’actrice Jane Seberg. Ils se marient et vivent une passion amoureuse qui se complique au cours du temps et finit par une séparation inévitable. Il enchaine les succès littéraires, obtient le prix Goncourt pour « Les racines du ciel » en 1956. Mais la critique se lasse de ses romans. Joueur et caméléon, il se lance dans un pseudo littéraire, Emile Ajar, avec la complicité de son neveu Paul Pawlovitch, ce qui lui permet d’obtenir un second prix Goncourt en 1975 pour « La vie devant soi ». Lasse et n’ayant plus d’envie, il se suicide le 2 décembre 1980 à l’âge de 66 ans, un an après le suicide de Jane Seberg.