Gérard de Nerval nait le 22 mai 1808 à Paris. Son père est médecin dans la Grande Armée. Orphelin de mère très tôt, il vit chez son père à partir de 1814. Au collège Charlemagne, il compose des poèmes et satires. Il se voue à la littérature après quelques essais infructueux dans le notariat et en médecine. Il rédige deux anthologies de la poésie allemande et française qui ne rencontrent aucun succès. Il fréquente le Petit-Cénacle, cercle littéraire qui s’adonne à la fête et la boisson, ce qui lui vaut un séjour en prison. En 1834 il hérite de son grand-père maternel, lui permettant de voyager en Italie. De retour à Paris, il collabore à des journaux, fréquente des cercles littéraires, s’essaye au théâtre avec Alexandre Dumas. A partir de 1842 il voyage en Orient, passe par l’Egypte, la Syrie, Constantinople. Il rédige un recueil de ses voyages. A Alger, il remplace Théophile Gautier dans le journal La presse. De 1844 à 1847 il voyage dans le nord de l’Europe. Il travaille comme novelliste et auteur de livrets d’opéra. Le récit de ses voyages, Voyage en Orient, parait en 1851. Son œuvre est inspiré d’ésotérisme et de symbolisme, notamment alchimique et maçonnique. Dépressif, malade et désargenté, il est suivi par le docteur Blanche qui lui conseille de se guérir par l’écriture. Il achève ses derniers chefs-d’œuvre Les Filles du feu, Aurélia, le Rêve et la Vie. Il se donne la mort le 26 janvier 1855.