Jean-Paul Marat nait le 24 mai 1743 à Boudry en Suisse. De famille modeste il étudie en autodidacte la médecine à Paris. Il part s’installer en Angleterre comme médecin et vétérinaire. Il édite des essais philosophiques imprégnés des idées de Rousseau. En 1775, de retour à Paris, il ouvre un cabinet d’expériences où il fait des recherches en physique expérimentale. Ses recherches lui valent des critiques défavorables de l’académie des sciences de Paris. Le 12 septembre 1789, Marat publie le premier numéro de l’Ami du Peuple. Il dénonce le marc d’argent, l’impôt collecté pour avoir le droit de travailler, dénonce le colonialisme et l’esclavagisme. Ses positions se radicalisent, le 10 août 1792 il demande l’élimination des royalistes emprisonnés. Le 2 septembre 1792, il entre au comité de surveillance de la commune de Paris. Il dénonce tous ceux qui sont au service du roi, les prêtres réfractaires et les prisonniers de droits communs. En tout 1500 personnes sont massacrées. Il est élu député de Paris à la Convention, il réclame jusqu’à 270 000 têtes à éliminer. A contrario, il demande un procès conforme aux lois pour le roi afin de dénoncer ses crimes, ce qui ne l’empêche pas de voter sa mort puis de s’en prendre aux ennemis de la révolution. Il est attaqué par une majorité de conventionnel mais il garde le soutien du peuple. Il prend une part active dans l’éviction des girondins à la Convention. Depuis le 3 juin 1793, Marat souffre d’une maladie de peau qui l’empêche de se présenter à la Convention. Il prend des bains pour se soulager tout en continuant à travailler. Charlotte de Corday, originaire de Caen, proche des girondins, le juge tyrannique et néfaste à la révolution. Elle part à Paris l’assassiner dans sa baignoire le 12 juillet 1793. Elle est exécutée le 17 juillet. Marat est quant à lui élevé au rang de martyre.