Michel Ney nait le 10 janvier 1769 à Sarrelouis. Il débute sa carrière militaire en 1787 dans un régiment de hussards du roi. Il est présent à la bataille de Valmy, son courage le distingue et passe général de brigade sous les ordres de Kléber en 1792. Il est remarqué par le Premier Consul Bonaparte à la victoire d’Hohenlinden en décembre 1800. Il est promu maréchal le 19 mai 1804. Le 14 octobre 1805, il repousse les Autrichiens au pont d’Elchingen, l’empereur le fait duc d’Elchingen à la création de la noblesse d’Empire, en 1807. Il se distingue à Iena, redonne la victoire au français à Eylau face aux russes, est décisif à la bataille de Friedland, empêchant les russes de se replier, le 14 juin 1807. Il se bat au côté de Massena en Espagne de 1810 à 1811. Il s’illustre glorieusement durant la campagne de Russie et gagne le titre de prince de Moscowa. Les premiers revers arrivent à la campagne d’Allemagne en 1813, défait par une coalition prusso-suédoise. A la fin de la campagne de France il se rallie à Louis XVIII et dirige la conjuration des maréchaux qui amène l’abdication de l’empereur. Mais le retour de Napoléon de l’île d’Elbe le fait changer de camp une nouvelle fois. Il participe à la reprise du pouvoir le 11 juin 1815. Il bat les Anglais aux Quatre-Bras le 16 mai. Il se bat de manière héroïque à Waterloo en vain. A la suite de la seconde abdication de l’empereur, il est condamné à être fusillé le 7 décembre 1815, il a un ultime acte de bravoure en interpelant les soldats qui doivent l’exécuter : « Soldats, droit au coeur ! ».