Robert Nivelle nait le 15 octobre 1856 à Tulle. Il sort diplômer de l’école de Polytechnique et est affecté au 19e régiment d’artillerie à Nîmes. Il sert en tant que lieutenant, en Indochine, en Chine, en Afrique. Au début de la grande guerre il est promu général de brigade en même tant que Pétain. En 1916, ses faits d’armes lui valent d’être nommé à la tête de la IIe armée. Mais il échoue face à l’ennemi au fort de Douaumont. Pour autant, il bloque l’avancée des allemands au fort de Souville en juillet 1916, ce qui lui vaut d’être décoré de la plaque de grand officier de la Légion d’honneur. En novembre, il reprend le fort de Douaumont. Le 25 décembre il est choisi pour remplacer le général Joffre comme commandant en chef des armées. Il a pour stratégie de mettre fin à la guerre d’usure à Verdun par une attaque brusquée. En février 1917, une attaque conjointe avec les troupes britanniques est programmée entre Vimy et Reims. Cette offensive est un échec dans les deux camps où beaucoup d’hommes perdent la vie. C’est le début des mutineries de 1917. Nivelle est alors remplacé par Pétain. Clemenceau le nomme commandant en chef des troupes françaises d’Afrique du Nord. A la fin du conflit, en 1920, il est nommé au conseil supérieur de la guerre. Il meurt le 22 mars 1924 à Paris.