Armand GUILLAUMIN – Pastel original signé

Armand GUILLAUMIN (1841 – 1927), peintre impressionniste français d’inspiration fauve, dont la peinture évolua au début du XXème siècle vers des couleurs plus vives et plus chaudes comme notre pastel typique de cette période, composé à Agay, représentant deux pins se détachant de la mer dans une ambiance douce et parfumé propre à la côte méditerranéenne.

Description

Le coup de vent, Agay (1892 – 1910)

Pastel, signé en bas à gauche, 45 x 59 cm
Expositions : Musée Fournaise, Armand Guillaumin. Impressionniste fauve, n°44, Chatou, 2003, reproduit P. 41, Musée Daubigny, Couleurs de l’impressionnisme. Guillaumin, Goeneutte, Mürer. Auvers/Oise, 2009

Armand Guillaumin est l’un des premiers et des plus fidèles participants du groupe impressionniste. A ses début, ne pouvant vivre de sa peinture il entre en 1860 à la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans, puis huit ans plus tard il trouve un emploi aux ponts et chaussées la nuit pour pouvoir peindre le jour. Il participle au salon des refuses de 1863. Au début des années 1870 il peint en compagnie de Camille Pissarro au village de Pontoise. Il y cotoie Paul Cézanne venu s’installer en 1872 pour mieux suivre les instructions de ce dernier. Ensemble ils peignent sur les bords de la Seine, Guillaumin restera toute sa vie ami avec les deux peintres. Sa fructueuse collaboration avec Cézanne et Pissarro lui permet de développer l’art du payage. Il participle à la première exposition des impressionnistes de 1874. En tout il collabore à six des huits expositions jusqu’à la dernière de 1886. En 1892, il est l’heureux gagnant de 100 000 francs-or à la Loterie nationale ce qui lui permet de se consacrer entièrement à sa peinture. Dès lors, il se déplace régulièrement entre Crozant dans la Creuse, où il occupe une maison à partir de 1892, Saint-Palais-sur-Mer, station balnéaire en Charente Maritime et Agay, sur la Commune de Saint-Raphaël.
Sa palette évolue au début de 1900, ses couleurs deviennent plus vives, ce qui fait l’admiration du jeune peintre Othon Friesz ébloui par les pourpres, les ocres et les violets. A Agay il réalise, au côté du peintre Victor-Ferdinand Bourgeois, des marines et des vues du massif de l’Esterel et des Alpes enneigées. Dans ses dernières années, il se retire à Crozan. Il meurt le 26 juin 1927 à Orly , laissant un œuvre importante composée de peintures de la période impressionniste, puis d’inspiration fauve.

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