Description
Lettre signée « Le Comte de Mirabeau » à Mr le Bon Sindic de Floyon. Paris le 17 septembre 1789 ; 1 pages in-8°. Page d’adresse au dos, vestige de cachet de cire noire.
Rare lettre de Mirabeau au deuxième semestre de l’année 1789. Le député haut en couleur de l’assemblée nationale constituante, surnommé « l’Hercule de la liberté » par son ami l’abbé Sieyès, est réclamé de toute part. Défenseur des droits du peuple, il participe également à la rédaction de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 9 juillet 1789.
Dans cette lettre, malgré le peu de temps dont il dispose, accaparé par les évènements tragiques du moment, Le célèbre orateur, tient à rassurer son correspondant sur son implication dans la défense des citoyens de Floyon : « Je me serais chargé avec bien de l’empressement, Monsieur, de la défense des habitants de Floyon, et je me serais efforcé de leur faire rendre justice si les affaires dont je suis accablé, m’avaient laissé la liberté de prendre la connaissance de celle la ; mais cela m’est devenu impossible ; il faudrait donc que vous adressiés vos plaintes au président du Comité des Rapports et dès qu’il sera question de cette affaire dans l’Assemblée, ce sera avec bien de l’intérêt que je parlerai en faveur des malheureux habitants de Floyons (…) »











