Zola Emile

Emile Zola nait le 2 avril 1840 à Paris. Il passe son enfance à Aix-en-Provence, où son père ingénieur de travaux publics, est en charge de la construction du barrage qui doit amener l’eau potable à la ville. Il meurt d’une pneumonie alors que le jeune Emile n’a que 7 ans. Il est élevé par sa mère. Il s’installe à Paris avec sa mère en 1858. Zola étudie à l’école Normale Supérieure. Il débute dans la vie comme critique littéraire pour le journal L’Avenir. C’est là qu’il rencontre l’écrivain et critique littéraire Edmond de Goncourt, qui l’encourage à écrire. En 1864, il publie une série de nouvelles les « Contes à Ninon »., qui n’obtient qu’un succès d’estime. En 1866, Zola publie son premier roman, Thérèse Raquin, qui est remarqué et acclamé. Il a par la suite le projet ambitieux de se lancer dans l’histoire d’une famille bourgeoise qui lui permettrait de dresser une satire sociale de son époque. Cette aventure littéraire va l’occuper pendant vingt-deux ans, ce sera les Rougon-Macquart. Il fonde le mouvement littéraire naturaliste, organisant des cercles littéraires dont Maupassant et Huysmans font partis, appelés « Les soirées de Médan ». Dans les années 1890, la haine grandissante envers les juifs l’incite à prendre parti en leur faveur. Il trouve son exutoire avec l’affaire Dreyfus dont « J’accuse », lettre ouverte publiée dans le journal « L’Aurore », en 1898, sera son apogée. Zola contribue ainsi à la chute du gouvernement français de l’époque. Les menaces qu’il reçoit l’obligent à s’exiler en Angleterre. En 1898, de retour de son exil forcé, il publie un livre controversé, « Fécondité », contribuant ainsi à la promulgation de la loi française sur la contraception. Zola meurt assassiné dans son sommeil par des anti-dreyfusards le 29 septembre 1902 à Paris.