Max Ernst nait le 2 avril 1891 à Brühl dans l’Empire allemand, son père est artiste peintre. Il suit des études de philosophie mais les abandonne rapidement au profit de l’art. Il rencontre les membres du mouvement surréaliste munichois Blaue Reiter en 1911, avec qui il expose à Berlin. Il part retrouver ses amis Guillaume Apollinaire et Robert Delaunay à Paris dans le quartier Montparnasse en 1915. Durant la première guerre, il sert côté allemand puis français. A Cologne, il s’intéresse au mouvement dadaïste et commence ses expérimentations à l’aide de différents supports et matériaux. En 1920, il fonde le collectif Zentrale W/3 avec Jean Arp et Baargeld. Il participe à la deuxième exposition dada à Cologne en 1920, avec des collages collectifs rebaptisés FaTaGaGa. L’exposition est fermée pour trouble à l’ordre public. Il s’enthousiasme pour le mouvement surréaliste en participant à leur première exposition en 1921 à Paris. En 1925 il s’exerce à la pratique du frottage par l’écriture automatique cher aux surréalistes. Il collabore avec Miró en travaillant le grattage. Il renoue avec la pratique du collage en 1929 avec La Femme 100 têtes. Alberto Giacometti l’amène à la sculpture. En 1934, la mécène américaine Peggy Guggenheim lui achète un bon nombre d’œuvres. Il rompt avec le mouvement surréaliste suite à sa politisation. Durant la seconde guerre il part aux Etats-Unis. Il vit à New York aux côtés de Marcel Duchamp, André Breton et de nombreux intellectuels français. Il s’exerce au dripping qui sera adopté plus tard par l’artiste américain Jackson Pollock. En 1948 il obtient sa nationalité américaine. En 1952, il devient satrape du Collège de Pataphysique. Il meurt le 1er avril 1976 à Paris.