Sigmund Freud nait le 6 mai 1856 à Freiberg en Moravie, dans une famille de commerçant juive. L’antisémitisme et les soucis financiers pousse sa famille à déménager à Vienne trois ans après sa naissance. Excellent élève, il passe son baccalauréat avec succès et s’oriente vers des études de médecine. Il se spécialise dans les neurosciences à Paris et décide d’en faire son métier une fois rentré à Vienne. Il développe ses théories par l’étude du cas de sa patiente Anna O. Ne pouvant la soigner par la pratique neurologique traditionnelle, il pratique la méthode de l’hypnose. Ses résultats concluants aboutissent à un premier livre, les Etudes sur l’hystérie, en 1895. Il découvre un lien fondamental entre les symptômes du malade et ses souvenir refoulés dans l’inconscient. C’est ce que Freud appelle la catharsis. Il explore une nouvelle voie, qui génère l’hostilité de ses confrères, la psychanalyse. La mort de son père le pousse à s’autoanalyser par le pouvoir des rêves qu’il conceptualise dans son livre l’interprétation des rêves. Par la suite, il s’adonne à l’analyse de la sexualité chez l’enfant. Il théorise sur le transfère concrétisé par le report des sentiments refoulés de l’enfant sur son entourage et développe la théorie du complexe d’Œdipe. Ses études sur la sexualité dans l’enfance et sa répercussion sur le comportement adulte aboutissent à Trois théories sur la sexualité. A partir de 1910, Freud étudie l’homme et son conscient, son inconscient et son subconscient. Il ouvre la psychanalyse à la société en critiquant notamment le poids de la religion, à travers son livre, L’avenir d’une illusion. Malgré les critiques, il est couronné du prix Goethe en 1930. La montée du nazisme le pousse à s’exiler à Londres en 1938. Atteint d’un cancer de la mâchoire depuis 1923, il meurt en exile le 23 septembre 1939.