René Magritte nait le 21 novembre 1898 à Lessines en Belgique. Sa mère se suicide en 1914. Il s’inscrit à l’Académie des beaux-arts de Bruxelles en 1916. Il fréquente des artistes avant-gardistes comme le poète Pierre Bourgeois. Magritte fréquente le mouvement Dada. Le déclic lui vient à la découverte des œuvres du peintre italien de Chirico. Il peint alors « L’homme du large » et « Le mariage de minuit ». Il se marie en 1922 avec Georgette Berger. Pour gagner sa vie, il travaille pour des maisons de mode. En 1926, il adhère au mouvement surréaliste belge qui vient de se former et peint sa première œuvre majeure « Le jockey perdu ». Il participe à sa première exposition mais c’est un échec, il décide alors de s’exiler à Paris. En 1929, il présente une de ses toiles la plus célèbre « la trahison des images » avec en légende « Ceci n’est pas une pipe ». La même année il fait la connaissance de Dali, Eluard, Buñuel. Breton l’intègre au cercle des surréalistes, mais il se brouille avec ce dernier quelques temps après. Pendant la guerre, il continue à travailler sa peinture qui est qualifiée d’art dégénéré par un journal flamand pro-nazi. A la sortie de la guerre, il s’inscrit au parti communiste qu’il quittera quelques temps plus tard. Magritte entre alors dans une période qualifiée d’humour noir, peignant des personnages-cercueils en 1951. Les années 50 sont prolifiques. Il prend une stature internationale exposant à Londres, Paris, New York, Rome. Il peint des fresques murales pour le casino de Knokke-le-Zoute, le palais des beaux-arts de Charleroi. Des rétrospectives lui sont consacrées dans plusieurs villes américaines puis Rotterdam la dernière année de sa vie. Son art influence le mouvement Pop Art. Il meurt brutalement le 15 août 1967 à Bruxelles