Matisse Henri

Henri Matisse nait le 31 décembre 1869 au Cateau-Cambrésis. Il abandonne ses études de droits, en 1891, pour se consacrer exclusivement à la peinture au grand dam de son père qui aspirait à le voir épouser une carrière de juriste. Il étudie à l’académie Julian de Paris, puis entre à l’atelier de Gustave Moreau où il fait la connaissance d’Albert Marquet qui devient son ami. En 1896, il expose pour la première fois au salon des Cent et devient membre associé du salon de la société nationale des beaux-arts où il expose en 1899. Il expose pour la première fois au salon des indépendants en 1901. En 1903, il présente deux toiles au salon d’automne de Paris. Sa première exposition individuelle se déroule en 1904. Durant l’été 1905, il s’installe à Collioure pour y peindre ses premières toiles fauves en compagnie d’André Derain, qui sont par la suite exposées au salon d’automne où elles créent l’évènement. Le critique d’art Louis Vauxcelles les appelle les Fauves, en raison des couleurs vives et chaudes qui couvrent leurs toiles. Il fait la rencontre de Picasso et Braque. Après l’ouverture de son école en 1908, Matisse part en voyage en Espagne, puis effectue 2 périples au Maroc. Proche des impressionnistes, il rend visite à Monet et Renoir. A partir de 1918, Matisse s’installe à Nice, il prend pour modèle Henriette Darricarrière jusqu’en 1927. En 1930, Matisse part aux Etats-Unis honorer une commande du collectionneur américain Albert C. Barnes pour sa maison de Philadelphie. L’année suivante est la consécration, trois grandes rétrospectives sont organisées à la galerie Petit à Paris, à la Kunsthalle de Bâle et au Museum of Modern Art de New York. Matisse est opéré d’un cancer en 1941. A partir de 1943, il se consacre à la pratique des gouaches découpées, les bombardements allemands l’obligent à quitter Nice pour Vence. Il décore la chapelle du Rosaire à Vence. En 1950, alité en raison de sa maladie, Matisse a l’idée de dessiner au fusain ses trois petits-enfants au plafond de sa chambre, à l’aide d’une perche de 2 mètres de long. Cette même année, il représente la France à la Biennale de Venise. La tristesse du roi est sa dernière œuvre, il meurt le 3 novembre 1954 à Nice.