François Mitterrand nait à Jarnac le 26 octobre 1916. Il vit au sein d’une famille bourgeoise de 8 enfants. Il est bon orateur, intéressé par la littérature et l’histoire. Il sort diplômer de l’école des Sciences-Politiques. Il se passionne pour le politique adhérant au Volontaires Nationaux et cherche une troisième voie entre capitalisme et communisme. Il n’a pas fini ses études d’avocat quand la guerre éclate. Il est fait prisonnier par les allemands en 1940. Il réussit à s’évader et rejoint la France libre. Il navigue entre résistance et affinité pour le régime de Vichy. En 1943, poursuivi par les autorités et l’occupant, il part pour Londres puis Alger. De Gaulle lui confit la direction d’un mouvement chapeautant tous les mouvements de résistance des prisonniers de guerre. A la sortie de la guerre, il adhère au mouvement socialiste. Il est plusieurs fois ministre sous la IVe République notamment du cabinet de Pierre Mendès-France. Il est favorable à l’autonomie des colonies. En 1958 il s’oppose à De Gaulle en marquant son opposition à la constitution de la Ve République. En 1965, il est pour la première fois candidat à l’élection présidentielle face au général De Gaulle. En 1971 au congrès d’Epinay, il prend la tête du parti socialiste. L’année suivante il fédère dans un programme commun les radicaux et les communistes mais échoue de justesse face à Valéry Giscard d’Estaing à la présidentielle de 1974. A sa troisième participation, en 1981, il est enfin élu président de la république. Il instaure son programme de gauche avec Pierre Mauroy comme premier ministre. En 1988, il est réélu, mais le vent a tourné, l’échec de son parti aux élections législatives l’oblige à prendre, Jacques Chirac puis Edouard Balladur, membre du RPR, comme premiers ministres. Les faits marquant de ses deux mandats de présidents sont l’abolition de la peine de mort, la semaine de travail de 39 heures, la cinquième semaine de congés payés, la retraite à 60 ans, mais aussi la libération des médias avec la création des chaînes privés, la Pyramide du Louvre, la Bibliothèque de France qui porte aujourd’hui son nom, l’Arche de la Défense. Les affaires à la fin de son second mandat ont terni son image. Il meurt le 8 janvier 1996 à Paris.