Gibert du Motier LA FAYETTE

Gilbert du Motier de LA FAYETTE (1757 – 1834), général et homme politique français. Dans les dernières années de sa vie et malgré son retrait de la vie politique, L Fayette vient encore en aide à ses amis de la Monarchie de Juillet

Description

Lettre signée adressée à Messieurs Thomassin & Antoni. La Grange 2 août 1830 ; 1 page in-4° sur papier en-tête de la Garde Nationale de Paris, général commandant en chef. Mention manuscrite des destinataires au dos. Perte de papier en marge par endroit sans atteinte au texte, traces de pliures marquées, résidu de cachet rouge.

Belle lettre de Lafayette adressée à Antony Thouret et Thomassin suite au ralliement de la garnison de Douai à la révolution des Trois Glorieuses : « J’apprends, Messieurs, sans surprise mais avec un vif plaisir, que la brave garnison de Douay va s’unir à ses frères et arborer le drapeau national. Elle sera reçue par les concitoyens avec l’affection fraternelle qui doit unir tous les Français. Je vous prie de voir M. le Général Gérard, commandant des troupes de ligne et commissaire provisoire au Département de la guerre. Vous pourrez vous entendre avec lui, et je vous prie de recevoir l’assurance de mon sincère & patriotique attachement… »
Mention autographe signée en haut à gauche d’Antony Thouret : « Cette pièce ne nous a été expédiée que le 2 août , mais c’est le 30 au matin que nous avons été reçus »

L’arrivée sur le trône de Charles X avec l’appui des ultras met plonge la France dans un régime marqué par l’idéologie absolutiste. L’opposition libérale montante et les erreurs politique du monarque entraîne une nouvelle révolution en 1830. Cette révolution se déroule sur trois journées, les 27, 28 et 29 juillet 1830, dites « Trois Glorieuses ». Succède sur le trône le roi Louis-Philippe 1e descendant de la branche orléaniste, qui instaure un nouveau régime monarchique, la monarchie de Juillet. .
Après la révolution des Trois Glorieuses, Antony Thouret fut chargé par les patriotes de la ville de Douai d’apporter des canons à Paris pour lutter contre les troupes de Charles X.