Edith Piaf nait le 19 décembre 1915 à Paris. Ses parents, issus du monde du spectacle, vivent dans le dénuement. Elle est confiée à sa grand-mère maternelle puis paternelle qui tient une maison close. En 1922, son père, acrobate dans un cirque itinérant, la reprend et l’emmène à travers les routes. Elle présente un don certain pour le chant qu’elle met en pratique lors des spectacles. En 1930, elle quitte son père pour chanter dans les rues de Paris avec son amie Simone Berteaut. Elle entame une relation amoureuse avec Louis Dupont. De cette union nait une fille, Marcelle, qui meurt dans sa deuxième année de la tuberculose. Elle est repérée par Louis Leplée, gérant du cabaret, qui la prend sous son aile, il lui donne le nom de Piaf, La môme Piaf. En 1936, Jacques Canetti enregistre son premier disque qui rencontre un succès immédiat. A la fin de la même année, Raymond Asso devient son nouveau mentor et prend sa carrière en main pour en faire une chanteuse professionnelle de music-hall. Elle s’appelle désormais Edith Piaf. En 1937 elle se produit à l’Alhambra puis à Bobino, c’est une immense vedette. Pendant la guerre elle compose avec les allemands, se rendant même à Berlin avec d’autres chanteurs pour promouvoir la chanson française. En 1946, le jeune Yves Montand, jeune chanteur de music-hall, passe en première partie de ses spectacles, c’est le coup de foudre. Elle le prend sous son ail et le présente aux bonnes personnes pour évoluer dans le métier. Elle le quitte la même année. Elle se produit avec les frères Jacques de 1946 à 1948. Elle rencontre Marcel Cerdan lors d’une tournée à New York, ils vivent ensemble un amour dévorant qui prend fin lorsque l’avion du boxeur s’écrase aux Açores le 28 octobre 1949. Elle est dévastée. En 1951, Charles Aznavour devient son secrétaire et lui compose des chansons. Après quelques amants de passage elle se marie avec le chanteur Jacques Pills en 1952, elle divorce quatre ans plus tard. Elle est addicte à la morphine pour soigner sa polyarthrite. Elle rencontre Georges Moustaki, qu’elle prend sous son bras. Il lui compose Milord. Après un accident de voiture sa santé se détériore. En 1961, le directeur de l’Olympia lui demande de l’aider à sauver l’établissement menacé de fermeture par une série de concert. Elle y interprète « Non, je ne regrette rien ». Le tout Paris l’acclame, elle sauve le music-hall. Sa santé se dégrade, mais elle continue à se produire sur scène. Elle meurt le 10 octobre 1963 dans sa bastide à Grasse. Des obsèques nationales sont organisées.