Guy de Maupassant nait le 5 août 1850 au château de Miromesnil à Tourville-sur-Arques. Il vit au bord de la mer, proche des pêcheurs. Sa mère lui donne le goût de la lecture. Après un bref passage à Paris, ses parents se séparent et sa mère s’installe avec ses deux fils en Normandie. Il se passionne pour la poésie, commence à écrire ses premiers vers, qui pour certains licencieux, lui vaut d’être renvoyé de l’institution ecclésiastique d’Yvetot. Arrivé au lycée de Rouen, il fait la rencontre de Bouilhet puis de Flaubert qui le prennent en affection. Il poursuit des études de droit à Paris. Quand la guerre de 1870 éclate, il est affecté dans l’intendance. A la fin du conflit il est employé à la bibliothèque du ministère de la marine. Il publie son premier conte, « La main écorchée ». Il fait la connaissance du milieu littéraire par l’entremise de son père spirituel Flaubert. En 1876, il contracte la syphilis qui lui provoquera des migraines violentes et des crises de démence pendant tout le reste de sa vie. Il écrit ses pièces de théâtre comme, « A la feuille de rose ». Il participe aux soirées de Médan, sous la direction de Zola, participant à des œuvres collectives. Il gagne en célébrité, ses romans sont publiés sous forme de feuilletons dans les journaux. Mais la mort brutale de son ami Flaubert, le 8 mai 1880, l’affecte profondément. Dans les années 80, les revenus qu’il gagne grâce à ses écrits lui permettent de quitter l’administration. Il séjourne en Corse, en Italie, en Algérie, ces voyages nourrissent ses articles de presse et ses romans. Sa notoriété grandit, il devient un écrivain prolifique : Les contes de la bécasse, Bel-Ami, Le Horla, Fort comme la mort, la Maison Tellier. Il publie « Une Vie » qui connait un vif succès, tout comme les roman suivant, « Bel-Ami » et « Les Contes du jour et de la nuit ». Il est nommé sociétaire des Gens de Lettres. A partir de 1886 sa santé décline, rongé par la syphilis. Il voyage pour se détendre, achète un bateau à Marseille qu’il nomme Bel-Ami. Il continue à écrire malgré la maladie : « Pierre et Jean », « Notre cœur ». « Le Horla » sorti en 1886 est un roman fantastique et autobiographique, Maupassant y traite de la folie qui pousse au suicide. En 1891, la maladie prend possession de tout son corps, il ne peut plus écrire. Il est interné le 7 janvier 1892 après une tentative de suicide. Il meurt le 6 janvier 1893 à l’âge de 43 ans.