Monet Claude

Claude Monet nait le 14 novembre 1840 à Paris, mais passe toute son enfance au Havre, à partir de 1845. Il préfère l’école buissonnière et se fait remarquer par l’exposition de ses caricatures dans le magasin de fournitures de dessin fréquenté notamment par Eugène Boudin. Celui-ci le convint de peindre en pleine air. Ses parents ne sont pas opposés à sa vocation de peintre mais insistent pour qu’il suive un cursus académique. Claude Monet s’inscrit à l’académie Suisse où il fait la rencontre de Pissarro et Cézanne. Il effectue son service militaire en Algérie interrompu par un crise typhoïdes qui le ramène au Havre, où il se remet à peindre avec Boudin et Jongkind. Il reprend ses cours à l’école des beaux-arts de Paris. Il fréquente le café Guerbois où se rendent également Zola et Manet. En 1863, Monet et ses amis d’infortunes participent au salon des refusés pendant du salon officiel. Il peint à Paris et sur la côte Normande. Désœuvré, il se fait aider financièrement par le peintre Bazille, d’autant plus qu’il s’est mis en ménage avec son modèle Camille Doncieux. Sa peinture prend une tournure nouvelle quand il se rend, à partir de 1869, à la Grenouillère avec Renoir. Pendant la guerre Franco-Russe de 1870, Monet s’installe à Londres. En 1874, le nom impressionnisme qualifiant le groupe des peintres en plein air, est trouvé par un critique face à une toile exposée par Monet : « Impression, soleil levant » au nouveau salon des refusés. Il participera à ce salon, qui donnera essor au mouvement impressionniste, en 1874, 1876, 1877, 1879 et 1882. Malheureusement, Monet ne s’en sort pas financièrement et comble de malheur sa femme décède en 1879. La décennie qui suit marque un tournant dans sa vie. En 1883 il s’installe à Giverny avec Alice Hoschedé, femme mariée, et leurs enfants. Sa peinture trouve enfin de riches collectionneurs. Il est un peintre qui compte à la galerie Durand-Ruel. Il gagne de mieux en mieux sa vie, ce qui lui permet d’acheter sa maison de Giverny. Il épouse Alice à la mort de son mari. Il peint de nombreux paysages, obsédé par la lumière. La série des peintures de la cathédrale de Rouen illustre parfaitement son travail de la lumière. Il transforme son jardin de Giverny, installe un plan d’eau, un pont japonais, peint les nymphéas qui abondent en surface. Sa dernière grande œuvre sera une commande d’Etat d’une série de panneaux illustrant des nymphéas, qui seront installés à l’Orangerie sous l’impulsion de son ami Georges Clemenceau. Il meurt le 5 décembre 1926.